L’information selon laquelle M. Le Pen, élue présidente, provoquerait une dissolution en cas de défaite aux législatives est étonnante. Elle s’expliquerait par son souci de vouloir saisir les français d’un référendum sur le mode de scrutin. Il n’est pas certain déjà que la réforme électorale puisse être qualifiée « d’organisation des pouvoirs publics », expression qui figure à l’article 11 de la Constitution (référendum). Mais surtout, dissoudre après une élection générale, cela sent le coup de force. Charles X s’y est essayé à plusieurs reprises. On sait comment cela a fini pour lui. Mac Mahon a tenté aussi un coup de force mais il en fut privé par le Sénat en 1879 (après la dissolution ratée de 1877) et il démissionna. Soit, que MLP aille dans cette voie. Elle en subira vraisemblablement les mêmes conséquences compte tenu de son isolement politique (en dépit du ralliement de DLF). Après tout….

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